Chaque fois qu’un groupe de producteurs se réunit aujourd’hui, une grande partie de la discussion porte très souvent sur la difficulté de gestion de la truie moderne et sur le taux de mortalité élevé des truies. Ceci à un moment même où dans certaines parties du monde il y a une pression accrue sur des systèmes plus extensifs (perçu comme meilleur pour le bien-être), une pression sur la réduction de l’utilisation d’antibiotiques et de zinc, et une pénurie croissante d’employés qualifiés, ou même tout simplement de personnel pour travailler dans les fermes.
Ce problème est tel dans l’Union Européenne qu’un projet de loi à l’étude forcerait les entreprises génétiques à sélectionner des truies ayant moins de porcelets (la suggestion serait entre 12 et 14 nés vivants). Si ce projet de loi était présenté, cela aurait des répercussions importantes sur la production et les coûts de production. La seule façon d’empêcher ce genre de mesure législative est de mettre de l’ordre dans nos propres affaires. On ne peut pas accepter les taux de mortalité des truies et les taux de pertes élevés actuels des porcelets, c’est l’opposé du « bien-être ».
Nous savons déjà que les chiffres de mortalité vont s’aggraver dans les systèmes “bien-être” que nous sommes obligés de suivre en Europe. Nous savons aussi que le manque de personnel pour travailler dans les élevages porcins ne fera qu’empirer, et non s’améliorer.
La philosophie même de Genesus est d’avoir des cochettes et des truies faciles à conduire, très robustes, très compétitives en termes de porcelets produits, de coût de production et de profit. Le coût d’une truie morte est estimé actuellement à plus de 1000 $ (coût d’élimination, de remplacement et de perte de production) https://www.swineweb.com/measuring-the-direct-and-indirect-costs-of-sow-mortality).
Abaisser un taux de mortalité de 12 % à 6 % permettrait d’économiser plus de 60 000 $ pour un élevage de 1 000 truies. Cela équivaut à 120 $ par cochette achetée - plus que la prime génétique d’une cochette pour la plupart des producteurs. Les producteurs veulent toujours négocier la marge génétique sur une cochette, peut-être que cela devrait être lié en fonction du % de mortalité prévue. Dans ce cas certaines entreprises de génétiques n’obtiendraient aucune prime génétique sur les cochettes aujourd’hui !
Nos clients nous rapportent régulièrement avoir abaissé leur taux de mortalité truie de 50 % avec leurs truies F1 Genesus comparé à leurs anciennes génétiques.
La robustesse de la truie Genesus ne vient pas seulement du programme de sélection génétique/génomique. Une grande partie de l’avantage vient de la philosophie de Genesus qui veut que les élevages de sélection soient gérés de façon très semblable aux élevages de production.
Cochettes précoces. Nous savons que la cochette Genesus peut être inséminée dès 135 kg et commence à devenir moins productive lorsqu’elle dépasse environ 165 kg (trop gras). Plus une cochette F1 entre en production rapidement (nous sélectionnons pour un âge à la 1ère mise-bas plus jeune) plus elle sera rentable au cours de sa vie. De plus, pour maximiser le progrès génétique, il faut réduire l’intervalle entre les générations, donc plus la truie est jeune à la 1ère mise bas, plus le progrès génétique est rapide. L’alimentation ad-lib des cochettes jusqu’à l’IA est le meilleur moyen de réduire l’âge à la 1ère mise-bas, c’est donc ce que nous faisons. Dans nos élevages de sélection les cochettes sont inséminées dès 190 jours. Dans un élevage de production, une cochette qui peut simplement être alimentée ad-lib est plus facile à conduire qu’une cochette pour laquelle il faut restreindre individuellement l’alimentation.
Choix final par les testeurs. Evidemment, en élevage de sélection tous les animaux sont testés (phénotypés et la plupart du temps génotypés) et indexés. Cependant, la sélection finale est réalisée par nos testeurs et est basée sur les attributs physiques, en particulier la qualité des aplombs. Cela n’aurait en effet aucun sens de sélectionner les animaux aux Index génétiques les plus élevés s’il ne pouvait dépasser une portée en raison de mauvais aplombs.
Pas de surveillance des mises-bas. Nous avons besoin de truies autonomes qui ne nécessitent pas d’être aidées à la mise-bas ou qui ne nécessitent pas d’avoir recours à des tétées alternées, techniques qui nous le savons, sauvent les porcelets. Nous avons pris la décision consciente dans nos élevages de sélection en tête de pyramide au Canada de ne pas superviser les mises-bas. Cela signifie évidemment que nous avons des pertes supplémentaires (morts-nés et mortalité précoce) ce qui représente un coût pour notre entreprise. Nous croyons que cette philosophie de management pour faciliter la mise-bas contribue pour beaucoup à la robustesse, la facilité de gestion et au calme de la truie Genesus.
Pas de portées adoptives. Une autre decision qui a été prise dans nos élevages de sélection en tête de pyramide au Canada est de ne faire aucune adoption (sauf si mortalité de la truie ou maladie). Si une truie ou cochette donne naissance à 24 porcelets, les 24 porcelets resteront sous leur mère. De cette façon, notre philosophie de gestion nous aide à mesurer la capacité de la truie à élever ses porcelets. Encore une fois, c’est un coût pour l’entreprise Genesus, mais pour les fermes commerciales utilisant la truie F1 Genesus, cela nécessite significativement moins de travail et moins de tâches spécialisées et chronophages. Cela signifie également qu’il n’y a pas besoin d’avoir 10 à 20 % de cases mise-bas vides pour les truies adoptives. Cela n’a jamais eu de sens économique !
Cochettes et truies allaitantes qui peuvent être alimentées ad-lib. Genesus a sélectionné sur l’ingéré alimentaire pour ses lignées femelles. Cela signifie aujourd’hui que nous pouvons nous attendre à ce qu’une truie F1 Genesus mange une moyenne de 7.5 kg d’aliment/jour sur une période de 21 jours de lactation. Nourrir les truies en lactation à la main ou avec des doseurs individuels prend beaucoup de temps et une compétence que beaucoup de personnes n’ont pas. Un niveau d’ingéré élevé signifie une production laitière importante. Pas besoin de mettre en place des systèmes de distribution de lait, comme cela est préconisé par certaines entreprises de génétique. Cela signifie aussi des poids de sevrage plus élevés au même âge que nos concurrents. Avec l’arrêt des antibiotiques et du zinc dans les aliments pour porcelets, cela est devenu un facteur très important.
Faible perte d’état en lactation. En raison d’un ingéré élevé en lactation, les truies Genesus perdent en moyenne seulement 2mm d’ELD en lactation. Les truies viennent rapidement et facilement en chaleur après le sevrage, ce qui signifie moins de temps passé à les stimuler comme cela peut être le cas avec les truies ultra-maigres. Il y a également moins de temps à passer pour évaluer l’état corporel et allotter les truies à l’auge, quand elles ont le même état. Cela rend également plus simple l’alimentation des cases de truies gestantes.
Entre la sélection d’une cochette à l’étage de sélection et l’insémination de sa petite-fille F1, il faut au moins 2 ans, ce qui signifie que les changements apportés dans les élevages de sélection aujourd’hui affecteront les troupeaux commerciaux dans 2 à 5 ans; un processus très lent !
Il faudra de nombreuses années pour que les entreprises de génétique ayant des truies fragiles et difficiles à gérer obtiennent des effets significatifs sur les résultats dans les exploitations commerciales de leurs clients. En espérant qu’il n’y ait pas de projets de lois d’ici là.
Pour empêcher des lois supplémentaires et réduire les coûts dès à présent, appelez votre représentant Genesus dès à présent pour discuter des avantages d’une truie robuste et facile à gérer.